BIOGRAPHIE DE PAULINE JARICOT
► Sur paulinejaricot.orgINTERVIEW KTO
KTOmag est allé à la rencontre de Gaëtan Boucharlat de Chazotte, Secrétaire Général des Œuvres Pontificales Missionnaires pour en apprendre plus sur son œuvre.
QUEL ÉTAIT L'INTUITION DE PAULINE JARIÇOT ?
Issue d'une famille aisée, Pauline Jaricot vit une conversion intérieure. Dès ce moment, elle demeure complétement dévouée au Christ, avec le souci d'annoncer le Salut à tous, proches ou lointains. Son frère, qui va devenir prêtre, lui parle des missions. Fascinée, elle se dit que si nous ne pouvons pas partir, nous pouvon aider d'ici. Pauline n'a pas un schéma fixé sur un type de mission, elle cherche simplement à annoncer le Christ partout dans toutes les couches de la société et dans le monde entier. Pour œuvrer rapidement en ce sens elle s'adapte et utilise des méthodes très modernes. C'est une femme pratique aux multiples projets pour faire vivre le Christ dans les cœurs.
Fille de l'Église, très fidèle au Saint-Siège, Pauline met rapidement en route des systèmes de chaîne. Pour que les gens soient sensibilisés aux missions, elle contacte des missionnaires, elle recueille et diffuse des informations et porte le travail des missionnaires par l'aide matérielle et la prière collective. Des groupes de dix personnes se mettent en route, créant d'autres groupe de dix ... toute une organisation se met rapidement en place pour diffuser les informations, prier et collecter: c'est l'œuvre de la Propagation de la foi. Très à l'écoute des grandes questions de son temps Pauline Jaricot a aussi été précurseur en matière d'œcuménisme. Elle avait le souci de faire grandir et de faire vivre le Corp du Christ au delà des différents entre les hommes. Aussi elle a fait écrire un office pour l'unité de chrétien qui était célébré toutes les semaines à la basilique de Fourvière à Lyon, l'office pour le retour des frères séparés.
POURQUOI DE SON VIVANT, ET DEPUIS 150 ANS, SON ŒUVRE N'A-T-ELLE PAS CESSÉ DE SE DÉVELOPPER ?
L'œuvre de la Propagation de la foi est aujourd'hui un outil de l'Église universelle pour collaborer à l'oeuvre du Salut et pour faire croître sans cesse la ommunion. Les premières missions ont été développée en Amérique du Nord; ce sont celle -ci qui contribuent aujourd'hui le plus largement aux missions dans le monde entier. De son côté, la France est plutôt tournée vers l'Afrique, en raison de son histoire. Et l'action pratique en Asie est en plein essor.
Pour Pauline Jaricot, le Salut est pour tous, tout le monde doit pouvoir être touché, là où il est. Elle s'intéresse autant aux aristocrates désargenté qu'aux couches les plus populaires son but est de toucher le plus grand nombre, de créer une proximité avec les plus démunis comme avec tous les autres. Aujourd'hui, peut-être plus que jamais, on n'a rien sans rien. On ne peut pas se passer de l'argent et les Églises ont des besoins qui nécessitent des ressources financières. Avec la différence de niveaux de
vie, des sommes raisonnables collectées ici peuvent couvrir là-bas des besoin gigantesques.
ALORS QUE L'ON PARLE AUJOURD'HUI DE « NOUVELLE ÉVANGÉLISATION », QUELS ENSEIGNEMENTS POUVONS-NOUS TIRER DE SON COMBAT ?L'Europe aussi est terre de mission. La différence entre « nouvelle évangélisation » et mission» est surtout territoriale et organisationnelle dans l'Église. Elle propose une approche renouvelée du rosaire, enracinée sur la méditation de l'Évangile. Sous son impulsion le rosaire est récité tous les jours par des groupes formant une chaîne de prière: c'est l'œuvre du Rosaire vivant. Il faut se souvenir qu'à l'époque, au sortir de la Révolution française, il n'y a plus rien, tout est à reconstruire dans l'Église. Le Salut est pour tous, aussi bien en France que dans les pays les plu lointain. Finalement Pauline Jaricot répond à une question posée par la société de son époque. Pour elle, améliorer la vie de ouvriers est une première étape pour les remettre debout avant de pouvoir les évangéliser. C'est ainsi qu'a germé l'idée de chaîne de responsabilité qui nous renvoie à la responsabilité de notre baptême, pour que le message se répande. Finalement, Pauline Jaricot ne s'intéressait pas à la condition ouvrière en soi, il y avait un but ultime à poursuivre, la rencontre avec le Christ. Que ce soit au niveau de la mission ou de la nouvelle évangélisation, là où nous sommes, faisons ce que nous pouvons pour soutenir l'œuvre du Christ, par la prière, par l'aide financière, à notre mesure.Propos recueillis par Benoît Cherel pour KTOMag
KTOmag est allé à la rencontre de Gaëtan Boucharlat de Chazotte, Secrétaire Général des Œuvres Pontificales Missionnaires pour en apprendre plus sur son œuvre.
QUEL ÉTAIT L'INTUITION DE PAULINE JARIÇOT ?
Issue d'une famille aisée, Pauline Jaricot vit une conversion intérieure. Dès ce moment, elle demeure complétement dévouée au Christ, avec le souci d'annoncer le Salut à tous, proches ou lointains. Son frère, qui va devenir prêtre, lui parle des missions. Fascinée, elle se dit que si nous ne pouvons pas partir, nous pouvon aider d'ici. Pauline n'a pas un schéma fixé sur un type de mission, elle cherche simplement à annoncer le Christ partout dans toutes les couches de la société et dans le monde entier. Pour œuvrer rapidement en ce sens elle s'adapte et utilise des méthodes très modernes. C'est une femme pratique aux multiples projets pour faire vivre le Christ dans les cœurs.
Fille de l'Église, très fidèle au Saint-Siège, Pauline met rapidement en route des systèmes de chaîne. Pour que les gens soient sensibilisés aux missions, elle contacte des missionnaires, elle recueille et diffuse des informations et porte le travail des missionnaires par l'aide matérielle et la prière collective. Des groupes de dix personnes se mettent en route, créant d'autres groupe de dix ... toute une organisation se met rapidement en place pour diffuser les informations, prier et collecter: c'est l'œuvre de la Propagation de la foi. Très à l'écoute des grandes questions de son temps Pauline Jaricot a aussi été précurseur en matière d'œcuménisme. Elle avait le souci de faire grandir et de faire vivre le Corp du Christ au delà des différents entre les hommes. Aussi elle a fait écrire un office pour l'unité de chrétien qui était célébré toutes les semaines à la basilique de Fourvière à Lyon, l'office pour le retour des frères séparés.
Fille de l'Église, très fidèle au Saint-Siège, Pauline met rapidement en route des systèmes de chaîne. Pour que les gens soient sensibilisés aux missions, elle contacte des missionnaires, elle recueille et diffuse des informations et porte le travail des missionnaires par l'aide matérielle et la prière collective. Des groupes de dix personnes se mettent en route, créant d'autres groupe de dix ... toute une organisation se met rapidement en place pour diffuser les informations, prier et collecter: c'est l'œuvre de la Propagation de la foi. Très à l'écoute des grandes questions de son temps Pauline Jaricot a aussi été précurseur en matière d'œcuménisme. Elle avait le souci de faire grandir et de faire vivre le Corp du Christ au delà des différents entre les hommes. Aussi elle a fait écrire un office pour l'unité de chrétien qui était célébré toutes les semaines à la basilique de Fourvière à Lyon, l'office pour le retour des frères séparés.
POURQUOI DE SON VIVANT, ET DEPUIS 150 ANS, SON ŒUVRE N'A-T-ELLE PAS CESSÉ DE SE DÉVELOPPER ?
L'œuvre de la Propagation de la foi est aujourd'hui un outil de l'Église universelle pour collaborer à l'oeuvre du Salut et pour faire croître sans cesse la ommunion. Les premières missions ont été développée en Amérique du Nord; ce sont celle -ci qui contribuent aujourd'hui le plus largement aux missions dans le monde entier. De son côté, la France est plutôt tournée vers l'Afrique, en raison de son histoire. Et l'action pratique en Asie est en plein essor.
Pour Pauline Jaricot, le Salut est pour tous, tout le monde doit pouvoir être touché, là où il est. Elle s'intéresse autant aux aristocrates désargenté qu'aux couches les plus populaires son but est de toucher le plus grand nombre, de créer une proximité avec les plus démunis comme avec tous les autres. Aujourd'hui, peut-être plus que jamais, on n'a rien sans rien. On ne peut pas se passer de l'argent et les Églises ont des besoins qui nécessitent des ressources financières. Avec la différence de niveaux de
Pour Pauline Jaricot, le Salut est pour tous, tout le monde doit pouvoir être touché, là où il est. Elle s'intéresse autant aux aristocrates désargenté qu'aux couches les plus populaires son but est de toucher le plus grand nombre, de créer une proximité avec les plus démunis comme avec tous les autres. Aujourd'hui, peut-être plus que jamais, on n'a rien sans rien. On ne peut pas se passer de l'argent et les Églises ont des besoins qui nécessitent des ressources financières. Avec la différence de niveaux de
vie, des sommes raisonnables collectées ici peuvent couvrir là-bas des besoin gigantesques.
ALORS QUE L'ON PARLE AUJOURD'HUI DE « NOUVELLE ÉVANGÉLISATION », QUELS ENSEIGNEMENTS POUVONS-NOUS TIRER DE SON COMBAT ?
L'Europe aussi est terre de mission. La différence entre « nouvelle évangélisation » et mission» est surtout territoriale et organisationnelle dans l'Église. Elle propose une approche renouvelée du rosaire, enracinée sur la méditation de l'Évangile. Sous son impulsion le rosaire est récité tous les jours par des groupes formant une chaîne de prière: c'est l'œuvre du Rosaire vivant. Il faut se souvenir qu'à l'époque, au sortir de la Révolution française, il n'y a plus rien, tout est à reconstruire dans l'Église. Le Salut est pour tous, aussi bien en France que dans les pays les plu lointain. Finalement Pauline Jaricot répond à une question posée par la société de son époque. Pour elle, améliorer la vie de ouvriers est une première étape pour les remettre debout avant de pouvoir les évangéliser. C'est ainsi qu'a germé l'idée de chaîne de responsabilité qui nous renvoie à la responsabilité de notre baptême, pour que le message se répande. Finalement, Pauline Jaricot ne s'intéressait pas à la condition ouvrière en soi, il y avait un but ultime à poursuivre, la rencontre avec le Christ. Que ce soit au niveau de la mission ou de la nouvelle évangélisation, là où nous sommes, faisons ce que nous pouvons pour soutenir l'œuvre du Christ, par la prière, par l'aide financière, à notre mesure.
Propos recueillis par Benoît Cherel pour KTOMag